L'attaque mercredi soir de kamikazes et d'hommes armés contre les bureaux des puissants services de renseignement pakistanais (ISI) dans la petite ville de Sukkur (sud) a fait un total de neuf morts, ont indiqué jeudi les autorités dans un nouveau bilan.

Un dernier bilan diffusé mercredi soir faisait état de sept morts, cinq assaillants et deux membres des forces de l'ordre, et d'une trentaine de blessés lors de cette offensive complexe au cours de laquelle deux kamikazes se sont fait exploser avant que des hommes armés n'ouvrent le feu sur un complexe sécurisé où sont situés des bureaux de l'ISI et des résidences de policiers.

Un haut responsable de la police pakistanaise a revu à la hausse jeudi en matinée le bilan de cette attaque à Sukkur, ville généralement paisible située à 1000 kilomètres au sud de la capitale Islamabad, faisant état de neuf morts, dont quatre membres des forces de l'ordre.

Cette attaque, qui n'a pas été revendiquée, est la plus sanglante à survenir au Pakistan, pays de plus de 180 millions d'habitants en proie à une montée du fondamentalisme, depuis le début, le 11 juillet, du ramadan, mois musulman du jeûne.

Par ailleurs, un haut responsable de la police pakistanaise, Gul Wali Khan, a été grièvement blessé et deux de ses proches tués jeudi matin lors d'une embuscade à Peshawar, grande ville du nord-ouest du pays avant la frontière afghane, ont indiqué les autorités locales.