La présence d'un gaz inflammable non identifié a été détectée dans une conduite reliée à l'un des réacteurs de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima, a annoncé samedi son exploitant.

Tokyo Electric Power Co (TEPCO) a indiqué ne pas avoir identifié ce gaz mais a cependant écarté la possibilité d'une explosion dans le réacteur.

La compagnie a injecté de l'azote dans le réacteur afin d'abaisser le niveau d'oxygène à l'intérieur pour prévenir toute explosion.

Mais, selon un porte-parole de TEPCO, les ouvriers ont enregistré la présence d'un gaz inflammable à 100% dans une conduite relié au réacteur numéro 1 de la centrale.

«On ne connaît pas exactement l'origine de ce gaz ni comment il est arrivé» mais «nous nous en occupons», a précisé ce porte-parole à l'AFP.

«Nous continuons à enquêter pour identifier ce gaz et nous utilisons de l'azote pour faire baisser suffisamment le niveau» d'oxygène afin de limiter le risque d'explosion, a-t-il ajouté.

Une série d'explosions avaient touché les systèmes de refroidissement entraînant la fonte des réacteurs de la centrale nucléaire après le tremblement de terre géant suivi d'un tsunami qui a frappé le Japon le 11 mars.

La catastrophe nucléaire de Fukushima est la plus grave depuis celle de Tchernobyl, en Ukraine (ex-URSS), en 1986.

Elle a entraîné l'évacuation de dizaines de milliers de personnes, fuyant la radioactivité.

Le Japon a promis de la fermer avant la fin de l'année.