Un fort séisme de magnitude 6,7 s'est produit jeudi matin au large des côtes nord-est du Japon, déclenchant une brève mise en garde contre un risque de tsunami dans cette région déjà dévastée le 11 mars dernier par un raz-de-marée géant.

L'agence météorologique japonaise a indiqué que la secousse était survenue à 6h51 (mercredi 17h51, heure de Montréal)) à environ 50 kilomètres au large de Miyako (préfecture d'Iwate), à une profondeur de 20km dans l'océan Pacifique.

L'Institut de géophysique américain USGS a lui enregistré l'hypocentre à 32km de profondeur.

L'agence a immédiatement émis un «avertissement» contre un tsunami pouvant atteindre par endroit 50cm de haut sur les côtes de la préfecture d'Iwate et de celle d'Aomori, plus au nord.

Quelque 8000 foyers d'Iwate avaient également reçu pour instruction de s'éloigner de la côte, a annoncé la télévision publique NHK.

Mais après avoir constaté aucune élévation anormale du niveau de la mer sur la côte, l'agence météorologique a levé «l'avertissement» moins d'une heure après le tremblement de terre.

Selon la NHK, aucun dégât, ni aucune victime n'ont été signalés.

Le trafic des trains à grande vitesse Shinkansen a été temporairement suspendu par mesure de sécurité.

«L'alerte» au tsunami est déclenchée lorsque des vagues pouvant atteindre deux mètres, voire trois mètres de haut -alerte maximum- sont attendues.

C'est ce qui s'était passé le 11 mars, lorsqu'un séisme de magnitude 9, le plus violent jamais enregistré au Japon, avait provoqué un raz-de-marée géant sur les côtes nord-est de l'archipel, faisant plus de 23 000 morts et disparus.

Une vague de 14 mètres de haut avait également endommagé les réacteurs de la centrale nucléaire Fukushima Daiichi, provoquant l'accident nucléaire le plus grave depuis la catastrophe de Tchernobyl en 1986.