Le bilan des inondations qui ont touché la région montagneuse du Ladakh, au Cachemire indien, est passé à 130 morts, a annoncé samedi la police indienne.

Vingt-sept corps sans vie ont été retrouvés dans les débris de bâtiments effondrés dans la région, a indiqué samedi Kuldeep Khoda, chef de la police de l'Etat. Les sauveteurs avaient découvert 103 cadavres vendredi.

Les inondations ont également fait environ 400 blessés, et 28 soldats participant aux opérations de secours étaient toujours portés disparus, selon les autorités.

Plusieurs milliers de personnes vivant dans des zones basses de Leh, la principale ville de Ladakh, se sont réfugiées sur les hauteurs vendredi et ont passé la nuit dehors, selon Kausar Makhdoomi, un habitant de la ville.

La pluie a cessé samedi matin. Plusieurs milliers de soldats, de policiers et de paramilitaires nettoyaient les routes des débris des bâtiments écroulés par les eaux, a précisé Kausar Makhdoomi. L'aéroport de la région ainsi que des commerces ont rouvert leurs portes samedi.

Les inondations ont également touché le principal hôpital de Leh, forçant les autorités à transférer les patients vers un établissement militaire, a fait savoir Nawang Tsering, un policier local.

Les soldats et policiers sont parvenus à secourir plus de 150 personnes, dont une centaine de touristes étrangers pour la plupart européens, dans le village de Pang, au nord-est de Leh, selon le lieutenant-colonel J.S. Brar, porte-parole de l'armée. En revanche, environ 5.000 personnes étaient toujours bloquées à Choglamsar, un village à proximité de Leh, en raison de coulées de boue qui bloquent les voies d'accès, selon Nawang Tsering.

Après le Pakistan voisin, le Cachemire indien a, à son tour, été touché par des inondations vendredi. Le Ladakh, une région située à environ 450 kilomètres de Srinagar, principale ville de l'Etat, est une destination populaire pour les touristes occidentaux, notamment les amateurs de trekking.