New Delhi, la capitale indienne, était dimanche en alerte avec des milliers de policiers surveillant des zones sensibles commes des centres commerciaux après des mises en garde d'ambassades occidentales concernant de possibles attaques.

Les ambassades des États-Unis, de Grande-Bretagne, d'Australie, de Nouvelle-Zélande, du Canada et d'autres pays occidentaux ont mis en garde contre le risque d'attaques à New Delhi, et recommandé à leurs ressortissants d'éviter certaines zones.

L'ambassade américaine a nommé parmi les zones où la vigilance devait être accrue, la Place Connaught comme étant parmi les «cibles particulièrement attractives pour les groupes terroristes».

Des commandos avec le soutien de véhicules blindés gardaient dimanche les stations de métro, les centres commerciaux et les marchés bondés de monde, de cette métropole de 16 millions d'habitants.

Des unités de police équipées d'armes automatiques patrouillaient les quatre districts commerciaux les plus populaires de la ville cependant que des experts en explosifs se trouvaient dans les zones sensibles avec des chiens détecteurs.

Un porte-parole de la police, Rajan Bhagat, a exhorté les habitants à les informer de «tout objet, personne ou véhicule suspects».

«Les indications se multiplient sur le fait que des terroristes prévoient des attaques imminentes à New Delhi», indiquait samedi sur son site l'ambassade des États-Unis.

La police indienne avait déjà annoncé le 22 avril avoir renforcé les mesures de sécurité autour des quartiers commerçants et touristiques de New Delhi après une précédente mise en garde des États-Unis et d'autres pays occidentaux contre un risque d'attentats.

En 2008, plusieurs attentats à l'explosif visant des centres commerciaux à New Delhi avaient fait 22 morts.

En février, une bombe avait explosé dans un restaurant bondé, dans la ville de Pune (ouest), faisant seize morts dont cinq étrangers. Il s'agissait alors du premier incident important depuis les attentats de Bombay qui avaient fait en novembre 2008, 166 morts.

Le verdict du seul survivant présumé du commando de dix hommes, lourdement armés, qui avaient attaqué du 26 au 29 novembre 2008 des hôtels de luxe, un restaurant touristique, la principale gare et un centre juif de Bombay, est attendu lundi, devant un tribunal spécial au sein d'une prison de la ville.