Trois trafiquants de drogue japonais ont été exécutés vendredi en Chine, a annoncé la Cour suprême citée par l'agence Chine Nouvelle, après l'exécution d'un premier Japonais, également pour trafic de drogue, mardi.

Les exécutions se sont déroulées dans le nord-est du pays, selon l'agence qui ne fournit pas de précisions.

Mardi, Mitsunobu Akano, condamné pour trafic de drogue, avait été exécuté, une première pour un ressortissant japonais en Chine depuis le rétablissement des relations diplomatiques en 1972.

Le Premier ministre japonais Yukio Hatoyama avait jugé cette sentence «regrettable et sèvère», mais affirmé que son pays ne pouvait pas s'ingérer dans les affaires judiciaires d'un autre pays.

Pékin avait alors informé Tokyo que trois autres japonais condamnés pour contrebande et trafic de drogue devaient subir le même sort -- Teruo Takeda, 67 ans, Hironori Ukai, 48 ans, et Katsuo Mori, 67 ans.

Selon l'organisation de défense des droits de l'homme Amnesty International, la Chine est le pays détenant le record mondial des exécutions judiciaires.

Mais les exécutions de ressortissants de pays développés y sont rarissimes.

Fin décembre, un Britannique condamné pour trafic de drogue, Akmal Shaikh, déficient mental pour ses proches, avait été le premier Européen exécuté en Chine depuis 58 ans, selon Reprieve, une ONG britannique d'aide juridique.