L'Assemblée générale des Nations unies a voté jeudi une résolution non contraignante condamnant «énergiquement les atteintes systématiques en cours contre les droits de l'homme et les libertés fondamentales» en Birmanie.

La résolution réclame la libération immédiate de la cheffe de l'opposition et prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi et plus de 2000 autres prisonniers politiques.

Aung Suu Kyi, qui a déjà passé en détention 14 des 20 dernières années, avait été condamnée le 11 août pour avoir hébergé pendant deux jours, en mai, un Américain arrivé chez elle à la nage.

La dissidente âgée de 64 ans avait été condamnée à trois ans de travaux forcés, une peine commuée en 18 mois d'assignation à résidence par le général Than Shwe, chef de la junte.