«Les autorités contrôlent la situation», a assuré mercredi le maire d'Urumqi, trois jours après des émeutes interethniques qui ont fait 156 morts officiellement et un millier de blessés dans la capitale régionale du Xinjiang.

«Sous la direction avisée du Comité régional du parti et du gouvernement, la situation a été ramenée sous contrôle», a affirmé Jerla Isamudin dans une conférence de presse télévisée.Le chef du parti communiste d'Urumqi, Li Zhi, a averti de son côté que toute personne coupable de meurtre lors des troubles dans la capitale régionale serait condamnée à mort, au cours de la même conférence de presse.

Aux termes de la loi chinoise, toute personne coupable de meurtre est passible de la peine de mort.

«Chacun, et en particulier les Hans, devrait faire preuve de retenue et de calme», a ajouté le chef du Parti de la ville, en guise d'avertissement à la communauté ethnique majoritaire en Chine et qui a soif de vengeance après les violences commises contre elle dimanche par les Ouïghours d'Urumqi.