Les autorités de Corée du Sud ont détecté une ôôvive activité sur un site d'essai nucléaire en Corée du Nord, rapporte jeudi un quotidien sud-coréen.

La semaine dernière, Pyongyang avait menacé d'effectuer un second essai nucléaire et de lancer un missile balistique intercontinental, à moins que le Conseil de sécurité des Nations unies ne s'excuse pour avoir critiqué le tir de fusée effectué par le pays le 5 avril dernier.

Le quotidien ôôChosun Ilbo rapporte jeudi que les autorités de Séoul ont détecté une ôôvive activité du personnel et des mouvements de véhicules sur le site nucléaire de Kilju, dans le nord-est de la Corée du Nord. C'est à cet endroit qu'avait eu lieu le premier essai nucléaire du pays en 2006.

L'article cite une source gouvernementale en Corée du Sud, anonyme, affirmant que les autorités soupçonnent la Corée du Nord de se préparer à lancer un nouvel essai prochainement.

Le ministère de la Défense, celui des Affaires étrangères et le principal service de renseignement de Corée du Sud ont affirmé ne pas pouvoir confirmer ces informations.

Le quotidien écrit également que la Corée du Nord accélère la construction d'un nouveau site de test de missiles sur la côte ouest, en déployant plus de travailleurs et de matériel sur place. Selon le ôôChosun Ilbo, l'armée sud-coréenne pense que Pyongyang pourrait mettre à exécution ses menaces de tirs de missiles longue portée depuis ce nouveau site.

La tension a brusquement augmenté entre les deux Corées depuis le tir de fusée que Pyongyang dit avoir effectué le 5 avril, en dépit des avertissements de la communauté internationale, qui estime qu'il s'agissait d'un essai de missile longue portée, en violation des accords passés.