Les autorités de Papouasie Nouvelle-Guinée ont décidé de durcir leur arsenal répressif en réaction à une récente vague de meurtres liés à la sorcellerie, a rapporté lundi la presse.

Au cours de l'année écoulée, plus de 50 personnes, accusées de sorcellerie, ont été tuées, a rapporté la radio australienne ABC.

Dans la région très instable des Hauts plateaux, les habitants prétextent des actes de sorcellerie pour se débarasser de certaines personnes, a expliqué le président de la commission des Lois de Papouasie Nouvelle-Guinée, Joe Mek Teine.

«C'est le moyen le plus facile de tuer quelqu'un en utilisant la sorcellerie comme mobile», a-t-il indiqué, expliquant qu'en vertu de la nouvelle législation, les tribunaux ruraux seraient plus sévères envers les meurtriers.

La plupart des victimes, généralement des femmes et des personnes âgées, sont accusées d'avoir provoqué la mort par le recours à la magie noire.

La semaine dernière, une jeune femme a été brûlée vive à Mount Hagen dans la région des Hauts plateaux après avoir été accusée de sorcellerie.