La police a annoncé avoir découvert et désamorcé mercredi à la principale gare de Bombay des explosifs laissés par les auteurs des sanglants attentats de la semaine dernière dans cette ville de l'ouest de l'Inde.

«Cela fait partie du même lot que les terroristes ont apporté mercredi soir (il y a exactement une semaine, ndlr), quand ils ont attaqué et semé le chaos. Du matériel a été laissé derrière» eux, a déclaré à l'AFP le chef de l'antiterrorisme, K.P. Raghuvashi.

La situation est «sous contrôle» et une unité spécialisée a désamorcé les engins, a-t-il ajouté.

Les explosifs étaient similaires à ceux déposés par les assaillants en d'autres endroits pendant les attaques la semaine dernière, selon des informations de presse.

«Des engins explosifs artisanaux» ont été trouvés au milieu de bagages qui appartenaient aux victimes des attaques déclenchées par des islamistes le 26 novembre au soir dans la capitale économique de l'Inde, a annoncé la télévision citant des sources policières. Ces attaques ont duré deux jours et demi.

Ils étaient similaires à des engins découverts à l'extérieur des hôtels Taj Mahal et Oberoi/Trident, ainsi que du café Leopold, trois des principales cibles des violences qui ont fait 188 morts et environ 300 blessés.

Il semble que tous ces engins ont été laissés «dans l'espoir qu'ils exploseraient plus tard», toujours selon la télévision citant la police.

De nombreuses victimes des attaques ont été tuées quand les assaillants fortement armés ont ouvert le feu à l'arme automatique au Chhatrapati Shivaji Terminus, la plus importante gare ferroviaire de Bombay, que tous les habitants connaissent sous l'acronyme CST ou sous celui de VT, de son ancien nom, Victoria Terminus.

Le chef du gouvernement de l'Etat de Maharashtra, dont Bombay est la principale ville, devait s'y rendre dans la soirée. Ce dernier, Vilasrao Deshmukh, a été vivement critiqué pour sa gestion jugée trop faible de cette crise et a présenté sa démission.