Un puissant séisme de magnitude 6,6 a frappé le Kirghizistan dimanche à 9H52 HAE, une vingtaine de minutes avant qu'une nouvelle secousse, plus modérée, ne survienne à quelques km de là dans le nord-ouest de la Chine, a annoncé l'Institut de géophysique américain (USGS).

L'USGS a revu à la hausse la magnitude du séisme du Kirghizistan, précédemment établie à 6,3 sur son échelle ouverte, selon un communiqué.

L'épicentre du séisme est situé à 27 km de profondeur, non loin de la frontière avec la Chine, à 48 km au nord de Karakul au Tadjikistan, et à 58 km à l'est de Sary-Tash au Kirghizistan, selon l'USGS, qui a révisé également les paramètres du séisme.

Moins d'une demi-heure plus tard, une secousse de magnitude 5,7 a touché la province chinoise du Xinjiang à 12H11 HAE, selon un communiqué distinct.

L'épicentre de la seconde secousse est situé à 35 km de profondeur à 52 km au nord de Karakul, à 66 km à l'est de Sary-Tash au Kirghizistan.

Selon l'agence de presse Chine Nouvelle, aucune victime n'a été signalée.

La Chine est régulièrement frappée par des séismes. Un tremblement de terre de magnitude 8 avait secoué la province du Sichuan, dans le sud-ouest, le 12 mai, faisant plus de 87 000 morts ou disparus.

Pour mesurer la puissance d'un séisme, l'USGS utilise la «magnitude de moment» (Mw), qui est directement reliée aux paramètres du séisme (surface et quantité de glissement sur la faille). Sur cette échelle ouverte, un séisme atteignant une magnitude d'au moins 6 est considéré comme fort.