Le président argentin, Mauricio Macri, cité dans l'affaire des «Panama Papers» comme directeur d'une entreprise basée aux Bahamas, s'est défendu lundi de toute irrégularité.

Dans un entretien télévisé, le président argentin a précisé que la «société extraterritoriale (Fleg Trading Ltd) avait été créée pour investir au Brésil (...) Finalement, l'investissement ne s'est pas fait. J'avais été inscrit comme directeur par mon père en 1998. Elle a cessé d'exister en 2008 car l'investissement ne s'est pas fait».

Pour le président argentin, il s'agit d'une «opération légale».

Mauricio Macri figure, comme le footballeur Lionel Messi, des dirigeants politiques et des hommes d'affaires réputés, sur une liste de personnalités citées dans un scandale mondial d'évasion fiscale, l'opération Panama Papers, fruit de l'enquête d'un consortium d'investigation (ICIJ).

La présidence argentine avait déjà réagi dimanche dans un communiqué en affirmant que Mauricio Macri n'avait jamais eu de participation dans le capital de l'entreprise et que son nom était apparu de manière ponctuelle dans les registres de la société, appartenant au groupe familial.

Mauricio Macri, 57 ans, est le fils d'un milliardaire né en Italie, Franco Macri, qui a fait fortune en Argentine.

Avant d'arriver à la présidence de l'Argentine, en décembre 2015, M. Macri a été président du club de football de Boca Juniors, de 1995 à 2007, et maire de Buenos Aires, de 2007 à 2015.