L'Équateur soutient avoir conclu avec la Suède une entente qui pourrait mener à l'interrogatoire du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, qui a trouvé refuge à l'ambassade équatorienne à Londres, alors qu'il fait face à des allégations de viol en Suède.

Selon le site web du ministère des Affaires étrangères du pays d'Amérique du Sud, l'entente facilite « des procédures judiciaires telles que l'interrogatoire de M. Assange ».

En août, les procureurs ont abandonné des allégations d'inconduite sexuelle de moindre gravité pesant contre l'Australien de 44 ans. Ils veulent cependant toujours l'interroger au sujet d'accusations de viol prétendument commis durant un séjour en Suède en 2010.

Julian Assange a évité l'extradition en Suède en demandant l'asile à l'ambassade équatorienne à Londres, en 2012. Il nie les allégations faites par deux femmes, et croit que son extradition en Suède serait simplement une première étape pour ensuite le faire déporter aux États-Unis pour le juger sur les activités de WikiLeaks, qui a publié des documents secrets du gouvernement.