Les dirigeants des nations des Caraïbes ont adopté un plan prévoyant de demander des dédommagements pour ce qu'ils considèrent comme les effets à long terme de la traite transatlantique des esclaves.

La communauté caribéenne (CARICOM) a autorisé lundi, lors d'un sommet à Saint-Vincent-et-les-Grenadines, ce programme en 10 points. Elle espère obtenir des excuses complètes et l'annulation de leurs dettes par des anciens pays colonisateurs comme la Grande-Bretagne, la France et les Pays-Bas.

Le cabinet d'avocats britannique Leigh Day, qui a été engagé pour défendre cette cause, a indiqué que ces pays souhaient l'aide européenne pour renforcer leurs institutions culturelles et leurs systèmes de santé et d'éducation. Selon lui, ce programme est «un ensemble de demandes justes à des gouvernements dont les pays se sont enrichis grâce aux régions à qui on a volé les ressources humaines».