Voici quelques unes des déclarations les plus polémiques ou surprenantes du président vénézuélien Hugo Chavez, décédé le mardi 5 mars 2013 à Caracas des suites d'un cancer:

- «Camarades, malheureusement, pour l'instant, nous n'avons pas atteint nos objectifs»

Le 4 février 1992, en assumant la responsabilité de l'échec d'une tentative de coup d'État contre le président Carlos Andrés Pérez.

- «Marisabel, ce soir, je te fais ta fête !»

Le 14 février 2000, jour de la Saint-Valentin, à l'adresse de son épouse d'alors, Marisabel Rodriguez.

- «Tu es un âne, mister Danger»

Le 19 mars 2006, au cours de son programme radio-télévisé «Allô, président», à propos du président américain George W. Bush, régulièrement qualifié de «lâche», «assassin», «génocidaire» ou «alcoolique».

- «Hier, il y avait le diable, ici... Ca sent encore le soufre»

Le 20 septembre 2006, devant l'Assemblée générale des Nations unies, où il intervenait au lendemain du discours de George W. Bush.

- «Allez vous faire foutre, Yankees de merde!»

Le 11 septembre 2008, lors d'un discours devant ses partisans, à l'occasion de l'expulsion de l'ambassadeur des États-Unis.

- «I want to be your friend»

Le 18 avril 2009, à l'adresse du président Barack Obama, lors du Sommet des Amériques à Trinidad et Tobago.

- «Cuba est une mer de félicité qui s'étend jusqu'au Venezuela»

Le 8 mars 2000, en accueillant des milliers de coopérant cubains envoyés par son «père» Fidel Castro.

- «Expropriez !»

Le 7 février 2010, au cours du programme «Allô, président», quand il a ordonné la prise de contrôle d'un immeuble à Caracas.

- «Nous vivrons et nous vaincrons!»

Devise qui a remplacé «Patrie socialiste ou la mort», après le diagnostic de son cancer, mi-2011.

- «Tu as une queue de cochon, tu as des oreilles de cochon, tu ronfles comme un cochon: tu es un cochon»

Le 16 février 2012, à l'adresse du candidat unique de l'opposition pour la présidentielle du 7 octobre, le gouverneur Henrique Capriles Radonski.

- «Donne-moi ta couronne, Jésus Christ, donne-la moi, que je saigne, donne-moi ta croix, 100 croix, que je les porte. Mais laisse-moi la vie, parce qu'il me reste des choses à faire pour ce peuple et ce pays. Ne me reprends pas encore»

Le 5 avril 2012, lors d'une messe pour sa santé.

- «Jusqu'à la vie, toujours !» (sur le modèle de «Hasta la victoria, siempre», de Ernesto «Che» Guevara).

A sa montée dans l'avion qui l'amenait à Cuba au soir du 9 décembre 2012 pour une quatrième opération de son cancer. Il n'a jamais repris la parole publiquement depuis.