L'Américain John McAfee, pionnier des anti-virus informatiques, a indiqué mardi qu'il était certain «à 100%» d'être libéré d'un centre de rétention au Guatemala et de pouvoir rentrer «bientôt» aux États-Unis, dans une interview avec la chaîne britannique Sky News.

Interrogé sur ses chances de regagner les États-Unis et de pouvoir échapper à une extradition au Belize où les autorités veulent l'entendre dans une affaire de meurtre, il a répondu: «Ces chances sont de 100%». «Je pense qu'il y aura plus d'information là-dessus plus tard aujourd'hui», a-t-il ajouté.

L'Américain, âgé de 67 ans, a été arrêté et placé dans un centre de rétention au Guatemala le 5 décembre après être entré illégalement sur le territoire.

Les autorités du Belize, qui n'ont retenu aucune charge contre lui, souhaitent l'interroger dans le cadre de l'enquête sur le meurtre début novembre d'un autre Américain, Gregory Faull, de 52 ans, son voisin au Belize.

McAfee a assuré qu'il n'avait rien à voir avec ce meurtre commis sur l'île d'Ambergris Caye et a indiqué à Sky News qu'il avait pris la fuite «pour sa propre sécurité».

«Je ne peux pas retourner au Belize», a-t-il dit. «Je n'ai aucune chance de rester en vie si je retourne au Belize».

Le premier ministre du Belize Dean Barrow avait en novembre qualifié John McAfee de «fou» et de «paranoïaque».

À propos de sa vie au centre de rétention, John McAfee a commenté en plaisantant: «Je préfère être ici qu'à la maison. Quand je suis chez moi, ma femme me demande de travailler, ici ils ne m'ont demandé de faire aucun travail».