La cour suprême du Chili a confirmé lundi une amende de 48 000 dollars infligée en appel à la filiale chilienne de la multinationale américaine de cafés Starbucks, pour pratiques antisyndicales.

Selon le jugement, les dirigeants de la filiale chilienne ont donné de fausses informations à leurs employés pour éviter une grève et tenté de discréditer ceux qui y participaient.

La chaîne est également accusée d'avoir «soutenu un groupe d'employés pour qu'ils forment un nouveau groupe de négociateurs proche des intérêts de l'entreprise», estime le jugement.

Les employés de Starbucks au Chili avaient fait grève l'an dernier pour demander notamment des augmentations de salaires et de leurs indemnisations de transport.

La direction de Starbucks a de son côté assuré dans un communiqué qu'elle avait «toujours reconnu et respecté le droit de (ses) employés à être membres d'un syndicat et à exprimer librement leurs opinions».

Selon la filiale chilienne du géant américain, les salaires de ses employés sont supérieurs de 30% à la moyenne du secteur dans ce pays, «ce qui fait de Starbucks l'un des meilleurs endroits pour travailler au Chili».