Le leader cubain Fidel Castro a proposé lundi qu'un «robot» soit élu à la Maison-Blanche pour succéder à Barack Obama, en l'absence d'un candidat «capable d'empêcher une guerre qui mettrait fin à l'espèce» humaine.

«N'est-il pas évident que le pire de tout est l'absence à la Maison-Blanche d'un robot capable de gouverner les États-Unis et d'empêcher une guerre qui mettrait fin à la vie de notre espèce?», se demande Fidel Castro, 85 ans, dans une des «réflexions» qu'il publie régulièrement dans la presse officielle cubaine.

Sous le titre «le meilleur président pour les États-Unis», Fidel Castro, retiré du pouvoir depuis 2006 pour raisons de santé, s'affirme «certain que 90% des Américains inscrits, particulièrement les Hispanos, les Noirs et le nombre croissant des appauvris de la classe moyenne, voteraient pour le robot».

Pour Obama, «désespérément immergé dans sa recherche de réélection», poursuit le père de la Révolution cubaine, «les rêves de Martin Luther King se retrouvent à des milliers d'années lumière plus loin que la planète habitée la plus proche».

«Pire encore, n'importe lequel des candidats républicains à la présidence ou leader du Tea Party, transporte avec lui plus d'armes nucléaires que d'idées de paix», poursuit Fidel Castro.

Dans sa précédente «réflexion» publiée jeudi, Fidel Castro estimait que le monde avançait «inexorablement» vers l'abîme.

«De nombreux dangers nous menacent, mais deux d'entre eux -la guerre nucléaire et le changement climatique- sont décisifs et très loin d'être résolus», écrivait alors l'ancien président cubain en jugeant que «parler d'une marche «inexorable» (vers l'abîme) serait sûrement plus proche de la réalité».