La police et l'armée mexicaine ont abattu mercredi 22 membres présumés d'organisations criminelles au cours de plusieurs opérations dans les États de Veracruz (est), Sinaloa (nord-ouest) et Jalisco (ouest), fortement troublés par la criminalité.

À Panuco, dans l'État de Veracruz, huit criminels présumés sont morts dans un affrontement armé avec des militaires, a annoncé Carlos Aguilar, commandant de la sixième région militaire, sans fournir davantage de détails.

Dans le même État, deux autres suspects ont été tués dans un échange de tirs avec l'armée à Coatzintla, a ajouté le commandant Aguilar.

Il y a deux mois, le gouvernement de Felipe Calderon avait envoyé des renforts de police et de l'armée dans cet État situé sur la côte du golfe du Mexique, après une série de tueries attribuées au cartel des Zetas, réputé comme l'un des plus violents du Mexique.

Dans l'État de Sinaloa, sur la côte Pacifique, le bureau du procureur de l'État a rapporté le décès, dans les localités de Guasave et Ahome, de six criminels présumés au cours de deux opérations visant à secourir un entrepreneur agricole et plusieurs de ses employés kidnappés par des malfaiteurs.

La même source n'a pu préciser le nombre de personnes libérées au cours de cette opération.

À Jalisco, également sur la côte pacifique, six hommes armés sont morts dans une fusillade avec des policiers près de Zacatecas, a annoncé un communiqué de la Sécurité publique de l'État.

Les policiers effectuaient des contrôles de routine sur les automobilistes entre les localités de Milpillas (Zacatecas) et San Cristóbal de la Barranca (Jalisco) lorsqu'un groupe d'hommes armés a ouvert le feu. Quinze d'entre eux ont réussi à prendre la fuite, a ajouté la même source.

Le président Felipe Calderon a lancé en décembre 2006 une offensive militaire contre les narcotrafiquants, avec l'appui de 50 000 soldats.

Depuis, on compte plus de 45 000 morts dans cette campagne, selon des données officielles et des compilations de la presse, un chiffre qui inclut les victimes d'affrontements entre groupes criminels, entre ceux-ci et les forces de sécurité, ainsi qu'un nombre indéterminé de victimes civiles.