Le Brésil a saisi 62 tonnes de drogue à ses frontières au cours des quatre derniers mois après avoir renforcé leur surveillance, a indiqué lundi la présidente Dilma Rousseff.

«Nous avons eu un résultat très positif. Plus de 62 tonnes de drogue ont déjà été saisies au cours des quatre derniers mois (...). Cela veut dire que nous avons réussi à éviter qu'une grande quantité de marijuana, de cocaïne et autres stupéfiants n'entrent dans les villes brésiliennes», a dit Mme Rousseff qui faisait le bilan du nouveau Plan stratégique des frontières, lancé en juin.

Une opération récente aux frontières du Paraguay, de l'Argentine et de l'Uruguay s'est soldée par «la saisie de 650 kilos d'explosifs, de plusieurs armes et munitions», a dit Mme Rousseff lors de son émission de radio hebdomadaire.

En Amazonie, trois pistes d'atterissage clandestines utilisées par des narcotrafiquants ont été détruites et une mine clandestine dans une réserve indienne a été fermée.

Quelque 3000 personnes ont été arrêtées au cours des quatre mois pour divers trafics aux frontières alors que 300 armes et 65 000 munitions ont été saisies au total.

Un plan d'opération conjoint des forces armées et policières a été lancé en juin pour combattre le crime organisé le long des 16 000 km de frontières du pays, dont plusieurs milliers en forêt amazonienne difficile à protéger.

Le Brésil a une frontière directe avec neuf pays sud-américains: Uruguay, Argentine, Paraguay, Bolivie, Pérou, Colombie, Venezuela, Guyane et Suriname, plus la Guyane Française, département français d'outre-mer.