Le président colombien Juan Manuel Santos a annoncé samedi que l'offensive contre la guérilla de gauche allait être intensifiée face aux attaques qui ont coûté la vie à près de 40 policiers et soldats depuis début septembre.

«Nous avons décidé d'intensifier l'offensive, pour que ces criminels n'aient plus le temps de monter leurs opérations», a déclaré M. Santos à Monteria, dans le département de Cordoba.

Traditionnellement, les Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie, marxistes) - le plus ancien mouvement insurrectionnel d'Amérique latine - et l'Armée de libération nationale (ELN) accroissent leurs actions violentes dans les périodes de passation de pouvoirs.

M. Santos a pris ses fonctions le 7 aoùut.

Dans la seule journée de vendredi, huit policiers ont été tués dans le sud-ouest de la Colombie, près de la frontière avec l'Équateur, dans une fusillade avec les Farc qui tentaient d'investir la ville de San Miguel, dans la province de Putumayo.

L'Équateur a à cet égard annoncé samedi que ses forces armées patrouillaient dans les régions frontalières de la Colombie afin d'empêcher l'infiltration de «groupes armés illégaux» en provenance de ce pays.