Les derniers élèves chiliens privés de classe, pour cause d'école détruite ou endommagée par le séisme et le tsunami du 27 février au Chili, ont repris les cours lundi, deux mois après la catastrophe, parfois encore dans des locaux de fortune, de vieux bus ou des commissariats.

Quelque 28 000 retardataires, surtout dans le centre-sud du Chili, la région la plus touchée par la catastrophe, ont repris les cours avec près de deux mois de retard sur le début de l'année scolaire, a indiqué le ministre de l'Éducation Joaquin Lavin, en tournée d'inspection avec le président Sebastian Pinera.

«Sur 1,25 million d'enfants qui manquaient à l'appel il y a 55 jours (pour la rentrée scolaire), tous ont aujourd'hui une école pour suivre les cours», a déclaré le ministre à l'AFP.

Certains ont été regroupés dans les établissements non détruits et d'autres suivent provisoirement des cours dans des postes de police, sous des tentes, voire dans de vieux bus réaménagés en salle de classe, comme à Constitucion, une ville du littoral dévastée par le tsunami, à 350 km au sud de Santiago.

Quelque 4 000 établissements scolaires avaient été détruits ou endommagés par le séisme et le tsunami, qui ont fait 486 morts et 79 disparus selon le bilan officiel, et causé au pays des dégâts évalués à 30 milliards de dollars (22,5 milliards d'euros).