Onze jours après le tremblement de terre qui a frappé les régions centre et sud du Chili, l'eau et l'électricité ont été rétablies à 75% en moyenne mais mercredi des dizaines de milliers de Chiliens restaient sans toit, sans eau potable ni électricité.

Dans la région du Bio Bio, l'une des plus frappées, l'eau potable était accessible à 60% de la population, et à 86% dans la région littorale voisine du Maule, selon les dernières données du Secrétariat du Développement régional disponibles mercredi.

L'électricité a été rétablie à 75% dans le Maule, et à 82% dans le Bio Bio, une région où se trouve la deuxième agglomération du pays, Concepcion, avec ses 500 000 habitants.

Près de 65% des communications téléphoniques ont été rétablies dans les deux régions.

Les autorités ne disposaient pas de chiffre global d'habitations détruites, ni des personnes vivant encore sous les tentes ou dans la rue.

Dans les jours suivant la catastrophe, la ministre du Logement Patricia Poblete avait évoqué le chiffre d'un demi-million de logements sinistrés ou détruits par le séisme et le tsunami.

Concernant les seuls logements sociaux construits par l'État, au moins 6 300 ont été détruits et 18 000 endommagés à des degrés divers, selon un bilan provisoire livré cette semaine par la ministre.

La région du Bio Bio a encore été secouée mercredi matin entre 5H45 et 6H30 locales par deux répliques de magnitude 5,1 qui n'ont pas fait de dégâts, tandis que la zone de Valparaiso, plus au nord sur le littoral, a subi une secousse de 5,5, ont rapporté les médias chiliens.

Plus de 268 répliques au séisme de magnitude 8,8 ont été ressenties.

Le tremblement de terre, suivi de vagues géantes, ont fait 497 morts pleinement identifiés, et plus de 260 disparus, selon un dernier bilan du gouvernement publié lundi.