Les travaux de reconstruction des infrastructures endommagées au Chili par le séisme et le tsunami du 27 février coûteront jusqu'à 1,2 milliard de dollars, a déclaré dimanche le ministre des Travaux publics, Sergio Bitar.

Ce calcul prend en compte la réparation de routes, aéroports, barrages et canaux, la remise en route du service d'eau potable en zones rurales et la réhabilitation du littoral, entre autres dégâts causés par le séisme de magnitude 8,8 qui a frappé le centre-sud du Chili.

«Tous ces travaux oscillent entre 1 et 1,2 milliard de dollars (...) un investissement réparti sur une période de trois ou quatre ans», a dit M. Bitar.

Ce chiffre, la première estimation officielle publiée par le gouvernement, n'inclut pas les réparations de bâtiments publics et des ports commerciaux.

«L'infrastructure du Chili a bien résisté» au séisme, estime M. Bitar.

Le séisme a tué au moins 450 personnes.

Des sociétés américaines de modélisation des risques, Eqecat et Air Worldwide, avaient calculé que les destructions pourraient dépasser les 15 milliards de dollars. Soit 10% du Produit intérieur brut (PIB) annuel du pays.

Mais le Fonds monétaire international (FMI) n'est pas inquiet, estimant que l'effet de la catastrophe sur le PIB du Chili ne sera pas «très important».

Selon les experts, la reconstruction devrait à terme relancer les investissements générateurs de croissance, probablement dès le second semestre 2010.