Le gouvernement par intérim du Honduras a annoncé samedi qu'il autoriserait le président déchu Manuel Zelaya à quitter le territoire pour demander l'asile politique dans un pays hors d'Amérique centrale.

Manuel Zelaya est retranché dans l'ambassade du Brésil à Tegucigalpa depuis son retour au Honduras en septembre, après le coup d'État qui l'avait renversé le 28 juin.

Selon Milton Mateo, porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Honduras, il pourra quitter l'ambassade sans crainte d'arrestation pour les chefs d'accusation de trahison et abus de pouvoir qui ont conduit à son renversement en juin.

La décision a été prise «au plus haut niveau du gouvernement», a précisé le porte-parole.

Vendredi, le président dominicain Leonel Fernandez avait annoncé que Manuel Zelaya devrait rencontrer lundi son successeur élu Porfirio Lobo en République dominicaine. D'après le président dominicain, Manuel Zelaya est attendu dimanche soir dans le petit État des Caraïbes, et son successeur élu lors de la présidentielle 29 novembre devrait l'y rejoindre lundi.

Interrogé sur la situation, Rasel Tome, représentant de Manuel Zelaya, a seulement indiqué qu'il ne prévoyait pas de quitter le Honduras ce week-end.