Organisées par le gouvernement de facto mis en place après le coup d'État contre Manuel Zelaya, les élections du 29 novembre ne font pas l'unanimité parmi la communauté internationale et, plus particulièrement, parmi les pays latino-américains. 

Le Costa Rica, la Colombie et le Panama ont été parmi les premiers pays à reconnaître la légitimité des élections et du président Porforio Lobo, qui a reçu quelque 56% des voix. Le Canada a félicité les Honduriens pour la tenue de l'élection. Contrairement à ce que nous écrivions lundi, la Bolivie, le Nicaragua et l'Équateur ne reconnaissent pas les résultat des élections, tout comme l'Argentine, le Brésil, le Venezuela, le Paraguay, l'Uruguay et Cuba. Les pays qui contestent le scrutin du 29 novembre estiment que d'en reconnaître le résultat équivaut à légitimer le coup d'État. Ceux qui y sont favorables voient dans l'élection une manière de tourner la page sur la crise politique de ce pays d'Amérique centrale. Porforio Lobo a entamé hier une tournée de plusieurs pays latino-américains pour obtenir de nouveaux appuis.