Manuel Zelaya, le président du Honduras destitué le 28 juin, accepte la prolongation du dialogue pendant 72 heures demandée par la médiation et prévoit de rentrer au pays vendredi, a déclaré lundi à Tegucigalpa un de ses alliés politiques.

«Le président Zelaya a accepté les 72 heures (la prolongation du dialogue entre les deux parties adverses demandée par le médiateur, le président du Costa Rica Oscar Arias) et annonce son retour pour le 24 juillet», a déclaré à l'AFP Carlos Eduardo Reyna, un dirigeant du Parti libéral, auxquels appartiennent tant M. Zelaya que son rival, le président de facto Roberto Micheletti.

«Nous appelons le peuple hondurien à s'organiser pour recevoir le président en lui réservant une bienvenue en forme d'apothéose», a ajouté M. Reyna, fils de l'ambassadeur du Honduras à l'ONU, Jorge Arturo Reyna.

M. Zelaya avait déclaré dimanche, depuis Managua, avoir commencé à «organiser la résistance interne» en vue de son retour, en réponse au refus de la délégation de M. Micheletti à la médiation au Costa Rica, de la proposition de M. Arias, qui impliquait son retour à la tête d'un gouvernement d'union nationale.