Le président guatémaltèque Alvaro Colom a appelé au calme samedi, lors d'une allocution télévisée, à la veille de l'importante manifestation de protestations organisée dimanche dans la capitale pour demander sa démission: il est accusé d'avoir ordonné l'assassinat d'un avocat.

Les partisans d'Alvaro Colom prévoient également de prendre à revers les rues par lesquelles doivent passer les opposants, une semaine après la mort de Rodrigo Rosenberg, tué par balles.

Alvaro Colom a exhorté les «manifestants des deux côtés à rester calmes et à éviter les confrontations». Le président et son chef de cabinet Gustavo Alejos ont nié les allégations à leur encontre, que Rodrigo Rosenberg a laissées dans une vidéo posthume.

Alvaro Colom a demandé au FBI et à l'ONU d'enquêter au Guatemala sur cette affaire.