Trois antennes paraboliques sur le toit d'un immeuble en banlieue parisienne faisant partie d'une annexe de l'ambassade de Chine en France. Selon un spécialiste des interceptions satellitaires, deux serviraient à l'écoute et l'autre à transmettre vers Pékin les précieux renseignements ainsi collectés.

Cette annexe officiellement diplomatique relèverait en fait de l'APL-3, pendant chinois de la NSA américaine, agence du renseignement dont le vaste programme d'écoutes a été mis au jour par la taupe Edward Snowden, aujourd'hui réfugié en Russie, selon une source de L'Obs.

Ces «grandes oreilles» serviraient, toujours selon l'hebdomadaire français, à espionner les communications entre l'Europe, l'Afrique et le Moyen-Orient.

Un texte exclusif du journaliste Vincent Jauvert à lire sur tempsreel.nouvelobs.com