Le vice-président du Parti du Congrès et candidat phare du Parti aux prochaines élections générales (avril et mai), Rahul Gandhi, a livré le 27 janvier sa première entrevue télévisée d'importance, alors qu'il a répondu aux questions de l'éditeur de Times Now, Arnab Goswami. Un entretien-fleuve d'une heure et 20 minutes de l'héritier de la dynastie politique Nehru-Gandhi que les médias indiens ont passé à la loupe.

Au terme de cette interview test, le fils de l'ancien premier ministre Rajiv Gandhi et de la présidente de sa formation politique Sonia Gandhi (et non, il n'a aucun lien de parenté avec le Mahatma Gandhi) a semblé diviser la presse indienne.

S'ils sont nombreux à saluer son appel répété à donner plus de pouvoir (empower) à la femme dans la société indienne - selon le décompte fait par les analystes, il a prononcé women's empowerment à 18 reprises -, certains, dont le chroniqueur vedette Praveen Swami ont mis en relief son hésitation à attaquer de front son principal adversaire pour le poste de premier ministre, Narendra Modi, ministre en chef de l'État du Gujarat.

Sa prestation «est susceptible d'avoir déçu ses partisans et inspiré ses adversaires», résume le journaliste du Hindu.

À lire sur bbc.co.uk et indiatimes.com