«Ni Noirs ni Arabes». Cette consigne raciste aurait été donnée, aux responsables du personnel chez Itiremia, filiale de la SNCF spécialisée en transport des bagages, alors qu'elle devait fournir trois porteurs pour l'arrivée en gare du Nord du président israélien Shimon Peres en provenance de Belgique, le 8 mars. Une exclusion raciale réclamée pour qu'«aucun salarié musulman» n'accueille le chef d'État israélien, selon un communiqué émis par le Syndicat Sud-Rail, représentant les travailleurs des chemins de fer.

Une enquête est présentement menée pour savoir qui est à l'origine de ce présumé ordre discriminatoire. D'après le Daily Mail, tabloïd britannique, la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) aurait évoqué un ordre venu du ministère de l'Intérieur, avant de parler d'une requête émise par la délégation israélienne, information vivement niée par les autorités israéliennes qui souligent d'ailleurs que M. Peres a rencontré des imams durant son séjour en sol français, mais également par la SNCF qui réfute catégoriquement toute l'histoire.

La consigne «Ni Noirs ni Arabes» émise quelques jours avant l'arrivée de M. Perez aurait fait place à «pas de musulmans» lors du jour J, selon un membre de la commission d'enquête chargée de faire la lumière sur cet épisode embarrassant.

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