À la maternelle d'une école de Sorgues, dans le sud de la France, un petit bout de chou de 3 ans se prénomme Jihad (djihad, littéralement effort en français), terme arabe souvent employé pour parler de guerre sainte. Il est né un 11 septembre. Déjà la combinaison est troublante. Mais quand il se présente le 25 septembre affublé d'un t-shirt où est inscrit sur le recto : «je suis une bombe» et au verso : «Jihad, né le 11 septembre», la provocation atteint la frontière de la menace et cause l'émoi dans la classe des bambins.

Résultat : la mère qui a expliqué à la directrice de l'établissement scolaire, sourire aux lèvres, que le chandail était un cadeau de son frère (l'oncle de Jihad), admettant implicitement être amusée par le côté provocateur de la formule est accusée (tout comme son frère) d'«apologie de crime».

L'audience s'ouvrira le 19 décembre prochain.

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