Le racisme s'invite dans la course à la direction de l'UMP, ancien parti de Sarkozy, alors que le secrétaire général et candidat Jean-François Copé dénonce le racisme antiblanc dont sont vicitmes «les Gaulois» dans les quartiers où les Français issus de l'immigration résident en grand nombre.

L'UMP aura bientôt à sa tête l'ex-premier ministre du président bling-bling François Fillon ou encore le secrétaire général du parti de droite Jean-François Copé. Ce dernier, qui se pose en digne héritier de Sarkozy, lancera la semaine prochaine son Manifeste pour une droite décomplexée, dans lequel le maire de Meaux dénonce notamment le racisme anti-Français dont sont souvent victimes les Français de souche dans les banlieues et autres quartiers où les Français issus de l'immigration sont présents en grand nombre.

Les Blancs, qualifiés de Gaulois sont méprisés parce qu'ils n'ont pas les mêmes croyances ou encore la même couleur de peau que leurs concitoyens venus d'ailleurs (souvent de nationalité française), avance l'homme politique lui-même issu d'«une famille d'immigrants», sa mère étant d'origine algérienne et son père d'origine roumaine.

Cette France à l'envers, qu'illustre celui qui aspire à relancer l'Union pour un mouvement populaire en « décomplexant » la droite, n'est pas une idée innovatrice.

C'est un discours tenu notamment par Marine Le Pen et le FN et les apôtres de l'extrême droite.

Un racisme inversé dont l'a conceptualisation remontrait à mars 2005, alors que des étudiants participant à une manifestation ont été pris à partie par des agitateurs. Le philosophe Alain Finkielkraut déclara à l'époque : « Les manifestations lycéennes sont devenues, pour certains, le prétexte à ce que l'on peut appeler des "ratonnades antiblancs" ».

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