La chroniqueuse du quotidien britannique The Guardian, Michele Hanson, s'indigne du travail de « nettoyage » effectué par les autorités londoniennes à la veille de l'ouverture des jeux de la XXXe Olympiade de l'ère moderne dans la capitale anglaise. Exit les sans-abris. Les jeunes qui traînassent à proximité du périmètre olympique, vêtus d'un chandail de type kangourou - vêtement qui leur confère le style des membres de gangs de rue - sont systématiquement embêtés par la police. Un site olympique que la presse britannique a rebaptisé « zone de dispersion ». Des méthodes de nettoyage qui ne sont pas sans rappeler les méthodes chinoises à l'approche des Jeux de Pékin, déplore la journaliste.

Dans cette quête d'Olympiades parfaites, proprettes et étincelantes, Londres pratique ce qu'on pourrait qualifier de « nettoyage social ». Et pour parvenir à une fête parfaite, la «columniste» offre cette suggestion aux organisateurs olympiques. Pourquoi ne pas construire une prison flottante sur la Tamise pour y entasser tous les pauvres de la ville?

À lire sur courrierinternational.com