Le commerce du cheveu naturel ne date pas d'hier. Une industrie qui repose sur une matière première qui pousse sur la tête des femmes les plus démunies. Un secteur d'activité monopolisé à l'échelle mondiale par l'Inde et la Chine, où le Cambodge tente désormais de se tailler une place. Les Cambodgiennes qui ne trouvent pas d'autres options sont désormais invitées à sacrifier leur chevelure pour un peu moins de 8 $.

C'est souvent un sacrifice extrême pour les femmes. Le cheveu est l'un des ingrédients importants de la féminité. Mais entre l'esthétisme et la faim, le ventre prime. Les cheveux finiront toujours par repousser, se disent celles qui n'ont d'autres choix pour manger ou nourrir leur famille que de se raser la tête. Mais une fois repoussés, le « commerce du désespoir » peut reprendre, et la demande ne tarit pas. Le cheveu naturel est extrêmement prisé par les femmes qui ont recours aux perruques ou aux extensions.

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