Une agence hollandaise a lancé une publicité-choc dans le cadre d'une campagne de lutte contre le trafic d'êtres humains. Des prostituées du célèbre quartier rouge d'Amsterdam dansent sur une musique techno angoissante pour dénoncer un trafic qui touche particulièrement la capitale des Pays-Bas: plusieurs immigrantes se font promettre des carrières de danseuses en Europe pour finir derrière des vitrines, en déshabillé, offrant leur corps aux passants dans une rue du Red Light Amstellodamois.

Ironiquement, c'est à l'aide d'une chorégraphie frénétique, mêlant convulsion et mouvements robotiques, que les travailleuses du sexe parviennent à attirer l'attention des passants.

Tout d'abord, les badauds croient à une démarche marketing d'une maison close originale, mais quand la musique s'arrête et que les danseuses s'immobilisent, une mention écrite est projetée sur l'édifice: «Chaque année, des milliers de femmes se font promettre une carrière de danseuse en Europe de l'Ouest. Malheureusement, elles atterrissent ici.»

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