Amadou Haya Sanogo, capitaine de l'armée malienne, est devenu le nouveau «patron» du Mali au lendemain du coup d'État militaire du 22 mars. L'homme de 40 ans à la tête du Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l'État (CNRDRE) a pris le pouvoir par les armes dans ce pays d'Afrique de l'Ouest, considéré comme l'une des démocraties les plus solides du continent noir, pour mettre un terme à l'«incompétence» du président Amadou Toumani Touré, montré du doigt par les mutins notamment pour son incapacité à juguler la rébellion touareg dans le nord du pays. Un changement de régime décrié par la communauté africaine et internationale qui laisse le Mali aux mains d'une junte de plus en plus isolée. Julius Cavendish, journaliste du Time, a rencontré l'ancien professeur d'anglais du camp militaire de Kati devenu «président» (comme plusieurs l'appellent) du Mali.

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