Elles sont tombées amoureuses d'émules de James Bond. Elles poursuivent aujourd'hui les patrons de la police, réclamant réparation pour leur coeur brisé. Huit Britanniques qui ont entretenu des relations -ayant duré de 7 mois à 9 ans, entre le milieu des années 80 et 2010- avec des agents doubles disent avoir été utilisées «physiquement et émotionnellement» pour leur soutirer des renseignements.

Des agents infiltrés qui disparaissent sans explications, une fois leur mission terminée. « C'est inacceptable que des agents d'État cultivent des relations intimes et longues avec des activistes politiques dans le but d'obtenir des renseignements sur ces mouvements politiques », s'indignent les plaignantes, qui s'appuient sur deux articles de la Convention européenne des droits de l'homme pour porter leurs accusations:   

* article 3: « Nul ne peut être soumis à la torture ni à des peines ou traitements inhumains ou dégradants »;   

* article 8: « Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance. »

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