Dominique Strauss-Kahn était-il devenu «parano»? Fin avril, son ami François Pupponi et maire de Sarcelles le pensait déjà depuis six mois. DSK, alors patron du Fonds monétaire international (FMI), était sur ses gardes.

Cellulaires rangés ou batteries enlevées, conversations à demi-voix: DSK se méfiait. Le 28 avril, il a déjeuné avec des journalistes de Libération, où il s'est mis à imaginer à voix haute une sombre histoire pour le faire tomber de la tête du FMI. Le scénario? Une «femme violée dans un parking à qui on promettrait 500 000 ou 1 million d'euros pour inventer une telle histoire», a-il dit.

«C'est incroyable. Il nous avait quasiment écrit le scénario du film, rapporte François Pupponi. Il nous avait raconté sa chute à l'avance.»

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