Il n'y a pas qu'au Québec où l'évocation du gaz de «schiste» peut mettre les politiciens dans l'embarras. En France, le premier ministre François Fillon a déridé bien des collègues en parlant du gaz de «shit» à l'Assemblée nationale.

Le premier ministre s'est repris rapidement, mais le mal était déjà fait : le lapsus n'était pas passé inaperçu comme en témoignent les éclats de rires et les applaudissements des députés qui l'ont immédiatement suivi.

Ce n'est pas le premier lapsus d'un politicien français à défrayer ainsi la chronique, on s'en doute. Rappelons simplement les mots de l'ex-ministre de la Justice, Rachida Dati, qui a parlé de «fellation» au lieu d'inflation ou du ministre de l'Éducation, Luc Chatel, qui s'auto-déclarait «Premier ministre» français récemment.

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