Esclavagisme et Afrique, oui. Mais esclavagisme et soccer ? Voilà deux mots qu'il n'est pas fréquent de voir associés. Et pourtant. Plusieurs joueurs de talent seraient à peine mieux traités que des esclaves lorsqu'ils sont recrutés par des clubs européens.

La question, taboue, est à ce point préoccupante qu'une association centrafricaine y a consacré une table ronde le 9 mars dernier au Parlement européen de Strasbourg, une première dans l'histoire de cette institution, relate stateafrique.com

«Le football en Afrique fonctionne comme la prostitution. On leur promet une meilleure vie et au final, on leur prend leurs papiers, leur identité», résume un ex-attaquant centrafricain, Ibrahim Bohari, qui affirme avoir été victime de ce marchandage de talents et «vendu» en Turquie contre son gré par son club pour financer l'achat d'un autre joueur.

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