Discrètement mais sûrement, le clonage animal gagne du terrain en Europe. Plusieurs éleveurs de la Suisse et de l'Angleterre, entre autres, ont importé des embryons et des semences d'animaux clonés aux États-Unis dans l'espoir d'améliorer la productivité de leur cheptel, révèle une enquête du New York Times.

Selon le quotidien américain, de la viande et des produits laitiers issus de ces élevages se retrouvaient même déjà sur les étalages des supermarchés à l'insu des consommateurs et des législateurs de l'Union européenne. L'UE impose pourtant que toute commercialisation de produits du genre fasse l'objet d'une demande d'autorisation de mise en marché préalable, ce qui n'a pas été fait à ce jour. Une enquête a donc été ouverte en Angleterre à la suite de ces révélations, a rapporté lundi l'AFP.

Le New York Times lève ainsi le voile sur une tendance qui, même si elle est encore timide, marque un changement important sur un continent qui a la réputation d'être plutôt réfractaire au clonage. À lire ici

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