La Chine s'interroge sur les causes de la vague d'attaques meurtrières dans les écoles primaires du pays qui ont fait, en deux mois, 17 victimes et une cinquantaine de blessés. En majorité des enfants.

Le premier ministre chinois a reconnu dans un entretien à la télévision, vendredi, que les attaques sont liées aux tensions sociales dans le pays et qu'il faudra entreprendre des actions. Aucun responsable de l'État ne s'était encore prononcé sur les événements.

Reste que, de manière générale, les grands médias chinois semblent mal à l'aise de tracer des liens entre les problèmes de la société chinoise et ces attaques. Ils censurent les commentaires des internautes qui associent le gouvernement aux meurtres.

Les médias étrangers rencontrent de leur côté une foule d'obstacles lorsqu'ils veulent évoquer les tragédies. Deux journalistes françaises qui se sont rendues sur les lieux de la dernière attaque n'ont eu ni le droit de filmer le village, ni d'interviewer ses habitants. La police les a explusées au bout de 15 minutes.

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