Le capitalisme fait un retour discret mais bien concret à Cuba... dans les salons de coiffure et d'esthétique!

L'époque où les coiffeurs et les esthéticiennes étaient payés par l'État, dans des boutiques appartenant à l'État, pratiquant des prix fixés par l'État avec du matériel fourni par l'État est révolue. Les coffres du pays sont à sec. Raoul Castro a donc décidé de faire des économies en se séparant de ces fonctionnaires inusités et annoncé que les «camarades» coiffeurs devront maintenant payer leur loyer et des impôts à l'État.

Reste à savoir, maintenant, si la mesure en apparence anodine annonce un réel vent de changement dans l'île. «Ce pourrait être un premier pas, très prudent, vers l'adoption d'une stratégie à la chinoise. On sait que Raul Castro, du temps où l'on espérait, de façon assez candide, qu'il réformerait vite le système de Cuba, s'intéressait au modèle chinois qui concilie un large secteur privé particulièrement dynamique et performant et le pouvoir incontesté (enfin presque) du parti communiste», remarque rue89.com. 

Un reportage à lire sur rue89.com