Ils étaient plus de 200 000 dans les années 60, mais ne sont plus que 35 000 aujourd'hui. Les chiffres le prouvent : les temps sont durs, très durs pour les bistros français qui ferment leurs portes à un rythme effarant depuis quelques années.

Les tenanciers se disent victimes des effets de la loi anti-tabac, des campagnes en faveur de la réduction de la consommation d'alcool et du développement des facebook, twitter et autres téléphones cellulaires qui permettent d'entretenir des liens sociaux sans se réunir en chair et en os.

L'Hexagone s'interroge maintenant sur les façons de préserver ces symboles aussi incontournables de la société française que le jambon-beurre. Certains réclament une intervention de l'État. D'autres suggèrent une simple révision de l'offre pour mieux satisfaire la demande. Un exemple: en 2009, plus de 60% des bistros n'offraient aucune boisson « diète » à leur menu, malgré leur popularité sans cesse croissante dans les paniers d'épicerie.

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