Fiscal: ce n'est pas l'adjectif que le Vatican aime voir accolé après le mot paradis. Et pourtant, c'est celui qui semble s'imposer ces jours-ci à Rome. La justice italienne a ouvert une enquête sur des transferts de fonds douteux de près de 180 millions d'euros effectués par l'Institut pour les oeuvres de religion -la banque du Vatican- depuis 2003.

L'IOR, qui gère un patrimoine estimé à 5 milliards d'euros se défend bec et ongles d'avoir violé la loi sur le blanchiment d'argent. Le «problème» ne porterait que sur «un ou plusieurs chèques signés probablement par un prélat». Mais son passé sulfureux ne plaide pas tout à fait en sa faveur: elle s'est déjà retrouvée en 1982 au coeur d'un retentissant scandale. Bien qu'elle ait fait table rase depuis, les enquêteurs pensent que certaines transactions effectuées dernièrement auraient pu être réalisées pour masquer les opérations frauduleuses de clients italiens.

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