Après le nombre de calories, le pourcentage de gras trans ou de sodium, les Suédois sont appelés à surveiller un nouvel élément de leur alimentation: les gaz à effet de serre.

Les Suédois peuvent désormais connaître l'empreinte carbone de la nourriture qu'ils achètent dans certains supermarchés et restaurants du pays. Des étiquettes les informent des émissions de CO2 liées à toutes les étapes de la production des aliments, depuis l'importation des grains de blé à leur transformation en spaghetti sauce à la viande.

C'est ainsi que certaines boîtes de gruau portent maintenant la mention: 87 grammes de CO2 par kilogramme de produit. Et que les Suédois découvrent qu'ils ont tout intérêt à privilégier la carotte au lieu du concombre à l'heure du lunch s'ils veulent donner un coup de pouce à la couche d'ozone.

Le gouvernement suédois, qui pilote le projet, pourrait l'impanter à l'échelle du pays si cet essai se révèle concluant.

Lisez un reportage complet sur le site du New York Times.