L'enquête a des airs de roman d'espionnage. Un policier infiltré a passé un an à gagner la confiance de la propriétaire d'un mont-de-piété de la province de la Saskatchewan. Celle-ci a fini par lui proposer un produit de contrebande précieux et étonnant : des plumes.

Accusée en octobre dernier de trafic d'espèces sauvages, Linda Bomak, propriétaire de Linda's Pawn Used Furniture and Collectibles, à North Battleford, a plaidé coupable et été condamnée à une amende de 25 000 dollars canadiens.

La saisie comprenait entre autres des serres, des ailes et des plumes d'aigle, d'une valeur de plusieurs milliers de dollars.

Mais, pour les spécialistes de la protection de la nature, cette affaire ne révèle que la partie émergée de l'iceberg : il existe selon eux un véritable marché noir des plumes d'aigle, alimenté par le succès croissant des pow-wows «rassemblements amérindiens» dans tout le Canada, mais aussi aux États-Unis et en Europe.

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