Plus de 10 % du mobilier prêté aux ministères français et aux ambassades de la France est introuvable. Le ministère de l'Intérieur piste les oeuvres manquantes.

Où sont donc passés l'horloge Boulle déposée au château de Maisons-Laffitte, le dessin de Dufy censé se trouver au Musée Cantini de Marseille, le Miro à l'ambassade de France à Washington ou l'huile de Zoran Music (XXe), accrochée en principe sur un mur de Bercy ? Depuis dix ans, la commission de récolement des dépôts d'oeuvres d'art s'efforce de recenser les 185 000 objets prêtés par l'État aux ministères, à l'Élysée, à Matignon, aux ambassades, aux consulats ou à l'Assemblée nationale.

« Ce ne sont pas forcément des Picasso ou des commodes Louis XV. Mais, en tout cas, lorsque l'on demande aux responsables de localiser un bien, on ne le retrouve pas «, explique Jean-Pierre Bady, président de la commission.

>>À lire sur Le Figaro